Quels sont les cas de recours ?
Le CSE peut faire appel à un expert habilité :
- Dans le cadre d’un risque grave, identifié et actuel
- En cas d’introduction de nouvelles technologies ou de projet important modifiant les conditions de santé et de sécurité, et les conditions de travail
- Dans le cadre de la préparation de la négociation professionnelle dans les entreprises d’au moins 300 salariés
Comment est-il désigné ?
Il est désigné en réunion plénière par un vote à la majorité des membres titulaires présents ou des suppléants remplaçants les titulaires absents.
Le CSE doit respecter la procédure suivante :
- Inscrire ce point à l’ordre du jour en indiquant précisément la mission pour laquelle l’expert intervient
- Procéder aux votes : l’un sur la volonté de réaliser une expertise et l’autre sur le choix de l’expert
- Indiquer le résultat du vote sur le PV et l’envoyer à l’expert.
Que peut-il apporter au comité ?
L’expert peut notamment apporter :
- Son très large accès à l’information
- Sa capacité d’investigation, de contrôle et de diagnostic
- Son aide à la formation d’avis motivés
- Son appui dans la formulation d’argumentaires solides
- Ses conseils méthodologiques et tactiques en amont de négociations
Quels sont ses droits et obligations ?
Pour les besoins de sa mission, l’expert a un libre accès dans l’entreprise et se voit fournir par l’employeur les informations qui lui sont nécessaires.
L’expert habilité a une obligation de discrétion à l’égard des informations confidentielles ou présentées comme tels par l’employeur.
Sources :
C. trav., art. L.2315-94
C. trav., art. R2315-52
Arrêté du 7 août 2020 relatif aux modalités d’exercice de l’expert habilité auprès du comité social et économique